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    Par la suite, je me suis intéressée toujours davantage aux phénomènes paranormaux. Et lors d'une de mes lectures, j'ai découvert l'existence de « guides ». Ce sont des entités spirituelles sensées aider les hommes sur terre à évoluer. Comme je suis curieuse de nature, j'ai eu envie de rencontrer le mien, moi aussi.

    Le soir, je me laissais aller en utilisant une technique simple de relaxation, et je m'imaginais sur un chemin. Je marchais et, après quelque instants, je le voyais arriver en face de moi. C'était un homme d'une soixantaine d'années, habillé d'un pantalon de velours beige et d'un pull irlandais écru (j'ai eu l'explication de cette tenue plus tard)

    Il avait des pattes d'oie et un visage très agréable, ainsi qu'une expression douce, bienveillante. Il me serrait tendrement dans ses bras et nous nous asseyions un moment sur un banc. J'étais si bien en sa compagnie!

    Mais je dois vous avouer quelque chose: nous n'avons jamais eu de conversation à ce stade de notre relation parce que....je m'endormais toujours avant!

    C'est lors de l'une de ses rencontres que s'est produit un phénomène que je n'oublierais jamais: mon guide m'a pris dans ses bras, et j'ai ressenti ….. J'ai ressenti une bouffée d'amour pur. C'est indescriptible en termes humains. Indescriptible. C'était un amour plus fort que celui que pourrait vous donner le plus amoureux des amants. Bien plus fort qu'un orgasme. Un amour inconditionnel et indestructible. Je souhaite à tous les hommes d'avoir la chance de ressentir un jour ce que j'ai ressenti à cet instant-là. C'était comme si mon guide marquait au fer rouge mon âme pour qu'elle se souvienne à jamais de notre rencontre, mais avec une telle douceur! J'ai compris ce jour-là pourquoi des soeurs, ou des moines pouvaient vouer toute une vie à Dieu. Je suppose qu'ils doivent vivre peut-être quelque chose de cet ordre-là.

    Pour ma part, je ne suis pas entrée au couvent pour autant!

    Je pense que c'est pour ça que malgré les épreuves que j'ai traversées avec lui (parce qu'il m'en fait voir, il ne faut pas croire!) je lui garde aujourd'hui encore toute ma confiance et que je continue volontiers (en tremblant!) la route à ses côtés.

    Rien que ces phénomènes, si vous voulez bien m'accorder un peu de crédit, peuvent me permettre de penser que je suis en contact avec « autre chose », vraiment. Quelque chose de très puissant....










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    Le premier vrai signe de la présence « d'autre chose », je l'ai eu au travail. J'étais en entretien avec ma direction au sujet d'un poste de travail. On me proposait un poste intéressant par rapport à mon parcours mais j'en espérais un autre et j'étais déçue, quand tout à coup, j'ai ressenti une sensation très étrange: c'était comme si on me tirait en arrrière avec force au niveau du ventre. Vraiment très fort. Comme si on me disait « surtout pas ça ». J'ai « écouté » ce message, je n'ai pas eu le poste... et je n'ai pas regretté.

    Le suivant, ce fut lors de ma dépression. J'avais perdu un bébé et j'étais vraiment au plus mal. Je n'avais plus de goût à rien et j'avais passé une semaine entière à ne rien pouvoir faire, même pas m'habiller, même pas lire ce dont je ne peux en aucun cas me passer d'habitude. Les lettre dansaient devant mes yeux et j'étais incapable de me concentrer. J'étais désespérée. Je me sentais couler à pic. Alors, dans un dernier sursaut, ne sachant plus à quel saint me vouer, j'ai prié. « Mon Dieu, venez à mon secours, je n'ai plus la force de me battre ».

    Et à cet instant même, j'ai eu l'impression que deux mains me prenaient sous les aisselles et me tiraient vers le haut. J'ai été très surprise (il y a de quoi!) et je dois reconnaître que depuis cet instant, mon état s'est amélioré de jour en jour jusqu'à ce que je puisse reprendre le travail en bien meilleure forme et ce sans prendre le moindre médicament.

    Vous pouvez penser que j'étais croyante, et que j'ai prié car j'avais la foi. Mais ce n'était pas ça.

    A cette éproque, je ne croyais en rien. J'étais persuadée que quand on mourrait, il n'y avait plus rien. Qu'on nous met dans un trou et c'est tout. La prière est venue toute seule, parce que j'étais vraiment désespérée, et que j'ai été élevé dans la culture judéo-chrétienne.


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    Lucie a eu un problème de dos.  Et elle était traitée à Lyon.

    Or, nous allions à Lyon en train parce que c'est plus facile qu'en voiture. On n'a pas besoin de se demander où se garer!

    Nous nous installons dans le train et attendons le départ. 5 minutes...10 minutes...15 minutes....rien! Le train ne démarre pas....Et nous voyons les passagers descendre du train! Très surprise, j'interroge l'un deux, qui m'explique que le chauffeur n'est pas là.Et qu'il faut descendre du train car il ne partira pas.

    Nous apprenons qu'un car a été afretté dans une gare d'un autre département, et qu'il nous faudra attendre son arrivée qui risque de tarder.

    Sur le parking de la gare, je suis dans tous mes états. Ma fille a un rendez-vous qui conditionnne tous les suivants et si elle n'y va pas, son traitement sera compromis, sans compter que le rendez-vous ne pourra pas être annulé à temps. Je suis effondrée. Une jeune fille est dans le même état que moi car elle doit passer un examen et il ne peut être différé juste pour elle.

    Un employé de la gare, nous voyant aussi désemparées, prend pitié de nous et nous emmene auprès du chef de gare. Il lui explique la situation et le chef de gare accepte que le trajet soit pris en charge en taxi par la SNCF. Nous n'aurons qu'à envoyer la facture du taxi à la gare.

    Nous remercions chaleureusement le chef de gare et nous précipitons avec l'employé sur un taxi garé devant ...la gare.



    Les autres passagers, voyant que nous prenions un taxi, nous ont couru après et n'étaient pas très contents de ne pas bénéficier du même traitement.

    Avant que le taxi ne démarre, l'employé lui explique qu'il doit adresser sa facture à la gare qui le remboursera.

    C'est ainsi que nous avons pu nous rendre à temps à nos rendez-vous respectifs et je me demande encore aujourd'hui si Yael n'est pas venu, une fois encore, à mon secours dans ces circonstances particulières...






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  • Yael tient à ce que j'aborde le sujet. Pour moi, ce n'est pas un sujet très interessant. Pour lui, apparemment si. Je lui laisserai volontiers la parole à ce sujet, car personnellement, il ne m'inspire guère!

    « Je veux bien en parler. Pour en dire du bien. françoise ne l'aime guère. Elle estime que ce n'est pas sain d'aimer l'argent car c'est un mauvais maître.

    Pour ma part, je pense au contraire que c'est un très bon ami si on sait l'utilser. Il ne faut en aucun cas vouloir l'accumuler pour le plaisir de l'accumuler.

    Il a sa propre dynamique et tu peux t'en servir pour faire le bien. Si tu as fait fortune et que utilises l'argent pour en faire profiter les autres hommes, alors tu as compris le sens de la richesse financière.

    Car il n'y a aucune honte à en avoir et à en dépenser, à condition que ce ne soit pas dans un but égoiste.



    Françoise me dit que ce sont de belles paroles, et que c'est la pensée des hommes.

    Pas seulement.

    Car je suis aussi capable de réfléchir de mon côté et je vous dirais aussi que l'argent peut faire beaucoup de mal. Les hommes s'imaginent que faire fortune peut être un but dans la vie. Je suis d'accord. Il n'y a aucun mal à ça. Certains hommes y arrivent à force de travail et de courage, et c'est justice.

    Si en plus ils utilisent leur argent, comme Bill Gates, pour le bien des hommes, alors c'est parfait. Par contre, si c'est pour en faire usage pour humilier les autres, étaler sa supériorité et se faire apprécier par son biais, alors c'est dommage.

    Car l'amour serait absent de son usage et utiliser l'argent pour ça ne rend pas honneur à celui qui l'a gagné. On peut gagner de l'argent, en garder une part importante pour soi, mais ne jamais oublier les autres.

    Car tout ce que l'on donne, l'univers le rend au centuple. C'est une loi de l'univers; Toute simple et universelle, et elle s'applique aussi pour l'argent.

    Si tu préfères donner plutôt que recevoir, alors ton succès est assuré car tu donnes ce que tu recevras plus tard. Ton amour de l'argent peut te perdre, mais il peut aussi te donner l'occasion de gâter tes proches et les autres hommes et c'est ce qui compte. Ne pense pas qu'à toi, pense aussi aux autres et tu auras la clé du bonheur. Ce n'est pas facile, mais c'est possible ».

    Merci, Yael, pour ce message. Et je tiens à dire que Yael me fait écrire tout cela d'un jet et sans préparation,.Il m'épate car sa pensée est très construite et j'ai plaisir à le lire sur de nombreux sujets (même si parfois, les messages se mélangent un peu, ce qui n'est pas le cas ici!);

    « Je tiens à dire, moi, Yael, que c'est voulu, et que tout s'éclairera par la suite. Françoise fait allusion à des textes que je lui ai fait écrire et qui sont peu limpides car j'ai mélangé à dessein les sujets; J'ai mes raisons, et tout sera plus clair dans quelques temps. Ces textes seront le message de Yael. Avec les aventures de Françoise, qui en sont la déclinaison ».




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    Ah, les objets! Je m'intéresse au paranormal depuis longtemps, et les cartes ont été un début...

    Et un jour, j'ai lu dans un livre que quelqu'un prenait un objet dans les mains et découvrait ainsi son histoire. Ni une, ni deux, j'ai décidé d'essayer à mon tour. J'ai appris par la suite que cette « mancie » s'appelle la psychométrie.

    J'ai demandé à mes collègues si elles auraient des objets à me confier pour tenter ma chance. Elles connaissaient mes tirages des tarots et m'ont aidée volontiers.

    Le premier objet qui m'a été confié était un morceau de métal. Il avait été récupéré dans un champ et provenait d'une hélice d'avion.

    Le soir, dans mon lit, j'ai pris cet objet entre mes mains et je me suis complètement laissée aller.

    J'étais sans pensée. Je laissais les images venir. J'ai juste prié en disant « mon Dieu, aidez-moi à découvrir le passé de cet objet ». J'étais plutôt amusée par ce petit défi.

    Et des images sont venues: un homme en costume militaire: pantalon et blouson court bleu marine. Calot bleu marine aussi, pour autant que je me souvienne.

    Je suis allée dans une farfouille récemment, et j'y ai trouvé un livre qui parle des personnages importants du 20 eme siècle.

    Yael m'a demandé de lire les biographies des hommes qui ont fait du bien à l'humanité. Ce livre semblait répondre à ce souhait. J'y ai trouvé la biographie de Dwight Eisenhower. J'ai reconnu le costume que portait cet homme, au moins pour le blouson. C'était donc certainement un américain, lors de la seconde guerre mondiale.

    Eisenhower porte une casquette sur la photo. Et son pantalon est plus clair. Mais j'ai vu sur internet que les soldats américains dans l'armée de l'air portent des calots et sa tenue ressemble à celle de mon aviateur;

    Puis cet homme en train de danser dans une salle. Il y a un orchestre, essentiellement des cuivres. Il me semble que c'est du jazz.

    Enfin, cet homme dans un avion. Il fait signe à d'autres avions d'avancer. C'est un chef d'après ce que je vois. Son avion s'écrase. Il est blessé à la jambe. Il est transporté aux hospices de Beaune où il est soigné par des infirmières avec de petites cornettes.

    Ma collègue me confirme le lendemain que mes visions sont justes: cet homme a bien été « descendu » pendant la guerre, et il a été transporté aux hospices de Beaune.





    Cette même collègue m'a confié ensuite un morceau de pierre. Sans autre commentaire.

    J'ai « vu » une foule paniquée. Le feu était le sujet d'inquiétude. Il avait atteint une maison et en menaçait une autre. Mais un espace important entre les deux maisons à limité sa propagation, ce qui a calmé les hommes.

    Ma collègue m'a expliqué qu'en fait, le feu menaçait bien la maison, mais qu'il a été arrêté par un mur.

    Là dessus, une amie me confie un collier. Dès que je l'ai en main je devine qu'il a appartenu à une personne agée, décédée, et que cette amie aimait beaucoup.

    Lors de la séance du soir, je vois un enterrement. Les gens sortent du cimetierre. Il y a en particulier deux femmes. Elles se rendent dans un café. Elles discutent autour d'une table, et une des deux femmes porte le collier. Elles décident de se partager la garde des enfants survivants;

    Le lendemain, mon amie me confirme en tout point la véracité de ce que j'ai vu.

    Elle m'a prêté aussi un bol, en me disant d'essayer de voir si il avait quelque chose à me dire.

    Et bien le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas été bavard du tout, du tout!

    Je l'ai tenu dans mes mains un long moment, et tout ce que j'ai obtenu, c'est une image de la fille de mon amie en train de danser. J'avais beau faire, rien ne venait.

    Je le lui ai expliqué, mais elle a souri et m'a demandé d'insister un peu. J'ai donc repris le bol a contrecoeur, et son silence fut total.

    Mon amie m'a demandé d'essayer encore. Bien. C'est une amie très chère, aussi j'ai voulu recommencer pour lui faire plaisir, mais j'ai retrouvé le bol cassé au pied de mon lit. Je suppose que le chat s'en était occupé.

    « Ce n'est pas grave Françoise, essaye quand même avec un morceau! » Et là le silence fut assourdissant.

    Je lui ai confié mon désarroi, et elle m'a stupéfiée en me disant qu'elle avait parlé au bol avant de me le confier et qu'elle lui avait dit « surtout, tu ne diras rien à Françoise »! Objets inanimés, avez-vous donc une âme?

    J'ai eu ensuite entre les mains un collier d'ambre. Ce collier m'a parlé très fort. Il m'a raconté que sa propriétaire, lorsqu'elle vivait en Russie, avait un ami du nom de Dimitri.

    Je les ai vus dans un jardin; elle est passée sous une pergola, et a rejoint son ami. Elle a écarté les bras et s'est écriée : « Oh, Dimitri! ». Lui portait un costume moutarde avec un gilet à careaux noirs.Il était rond et jovial.

    J'ai vu aussi des hommes vêtus de longs manteaux noirs, avec des chapkas, qui semblaient partir à l'assaut, sabre au poing, d'un très grand bâtiment, peut-être un palais. J'ai découvert récemment que l'armée du tsar, s'est révoltée contre lui lors de la révolution russe, et ses membres étaient habillés de cette façon. J'ai acheté chez Emmaûs un gros livre daté de 1912 qui les montrent et c'est ainsi que j'ai fait le rapprochement. Je ne sais pas si c'est la révolution russe, mais ça ressemblait à ça.

    J'ai vu aussi cette femme dans une pièce sombre. Elle a fait entrer une autre femme, en tenue de voyage. Cette femme s'assoit, elle se tait, et cette dame lui dit « Mais Jeanne, à moi, tu peux tout me dire! »(sic ). Elle fond en larmes et je sais, je sais que cette femme est enceinte et que c'est un drame pour elle.

    J'en parle le lendemain matin à ma collègue, qui est très surprise de ma réponse.Jeanne, Dimitri? Non vraiment cela ne lui dit rien.

    Elle interroge sa maman pendant le déjeuner et celle-ci lui révèle qu'effectivement cette femme a été amie avec un Dimitri en Russie, et qu'elle lui était tellement attachée qu'elle l'a ramené en France. Elle lui indique aussi que Jeanne était la meilleure amie de cette femme, et qu'elle est tombée enceinte d'un allemand pendant la guerre....

    Pendant quelques temps, j'ai senti une présence auprès de moi. Il me semblait que cette femme me suivait et qu'elle me reprochait sans véritable agressivité de m'interesser de trop près à son histoire. J'ai donc rendu le collier à ma collègue et j'ai été si mal à l'aise que j'ai arrêté là ce genre d'expérience.

    Michel à qui je l'ai raconté s'est fâché et m'a demandé de ne plus recommencer.


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