• le vendeur de voitures

     

    Tiens, à propos de vendeur de voiture, je rigole toute seule en écrivant: j'ai une belle coincidence à vous conter: j'ai écrit ce titre hier soir, et je suis allée au garage récupérer la voiture de Yan que nous devons lui amener et nous avons donc rencontré notre vendeur de voiture habituel. C'est une coincidence parce que le vendeur de voiture dont il est question ici est tout autre.

    Mon guide est toujours à l'oeuvre. Depuis longtemps. . Je sais bien que je ne peux pas dire que c'est une preuve, mais j'avais acheté mon AX neuve dans une concession. Et lorsque j'ai fini de payer mon crédit, j'ai été contactée par un vendeur par téléphone. Il m'a demandé de passer au garage pour voir les nouvelles voitures, ce que j'ai fait.

    J'ai été séduite par un modèle, mais Michel ne voulait pas entendre parler de l'achat d'une voiture neuve.

    Le vendeur m'a recontactée par téléphone et je lui ai expliqué que nous n'acheterions pas pour l'instant. Il s'est mis alors à me parler de lui, me disant qu'il était vendeur de voitures mais que demain il pourrait faire autre chose. Que ça n'était pas très important pour lui. Et là-dessus, il m'a parlé d'un livre qui visiblement l'avait emballé et qui racontait l'histoire d'une femme qui part dans le bush australien et qui vit des aventures initiatiques très belles et très fortes.

    Le titre de cet ouvrage est « message des hommes vrais au monde mutant ». Il l'a écorché un peu en me l'indiquant. J'ai été enthousiaste moi aussi en l'écoutant m'en parler, et j'ai eu très envie de le lire.

    Cette femme, mère de famille, au lieu de se trouver avec des hommes qui envisagent un programme de formation pour les aborigènes auquel elle est sensée participer, est «kidnappée » par une peuplade aborigène qui l'entraine dans le bush. Au début de l'histoire, elle est déshabillée, revêtue d'une sorte de robe de bure, et tous ses anciens vêtements et même sa carte de crédit sont brûlés. Elle vit ensuite toute sorte d'aventures dont la plus belle pour moi m'est restée en mémoire: le jeu de la feuille. On prend une feuille d'arbre, on la découpe en autant de morceaux que de membre du groupe. Chacun reçoit un bout de la feuille, et le but du jeu est de rassembler tous les bouts pour reconstituer la feuille. Il n'y a ni gagnant, ni perdants, et tout le monde se réjouit de la réussite commune. Quelle différence avec notre société basée sur la compétition.

    la peuplade a une façon à elle de faire la fête: on se réjouit pour un membre du groupe et on célèbre avec lui quelque chose qui lui tient à coeur, comme par exemple réussir là où il avait échoué auparavant plutôt que de fêter les anniversaires et les fêtes aux dates carillonnées.

    Il me semble que cette femme sort de cette expérience transformée car son aventure est très forte et très riche.

    Je remercie encore aujourd'hui ce vendeur de voiture de m'avoir fait découvrir ce livre.

    J'ai présenté ce livre à un club lecteur. Mais les participantes ont estimé que l'on était plus au moyen âge et qu'adopter le mode de vie de cette peuplade est inenvisageable sous nos latitudes car nous sommes trop civilisés pour accepter un retour à un mode de vie plus frugal. Pour ma part, il me semble que ce serait difficile, mais peut-être pas impossible. Il ne serait peut-être pas nécessaire de reproduire exactement le modèle, mais s'en inspirer serait sans doute déjà bien, afin que les hommes vivent plus en harmonie et dans la paix.










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