• 08 08 2016 le roman de l'été chapitre seize je crois

    bonjour les gens! maitrisez votre impatience ça vient! siii! mais comme dit le proverbe plus c'est long plus c'est bon. enfin là je sais pas si ce sera bon enfin je fais de mon mieux et ma foi ça occupe! mais en bien! une vraie "douche de tête" et en plus ça instruit les recherches et moi j'aime bien ça. donc voilà. la suite donc:

    donc on a passé l'après midi à réviser nos chants de marche et le matin on a bien dormi c'est sur! non s'est même recouchées un peu nat, vanessa, marie et moi parce qu'on n'en pouvait plus. et là toutes fraiches pour la veillée! c'est un peu spécial on saitpas trop ce que c'est une veillée en fait. hier on a étudié les chants mais pas longtemps alors je vais bien voir si c'est bien ce truc. on nous a rien dit. suspense! moi ça me plait mais j'appréhende un peu car si c'est une leçon d'histoire et de morale ça me plait pas. on verra j'y vais! 

    bien! on est tous assis en rond large et c'est le maire de couaennec en personne (!) qui vient nous dire un mot de bienvenue. sympa! j'aime bien ce monsieur. il a l'air très bien. il est un peu plus rond que le notre et plus bavard et ma foi il me plait bien. alors il nous dis que bienvenue ça se dit (oh crotte je sais plus les gens! vite, le site de la mairie de couaennec!) et on a tous dit "diguemer mad!" et il a été tout surpris! c'est le jeu ma pauvre lucette! c'est là qu'on a appris! il a souri et il nous a parlé un peu de sa commune et de ses projets et de son conseil municipal et de tout ce qu'il y a faire de beau dans le coin et il a laissé la parole à une dame du village qui a bien voulu nous parler du patois. une vieille dame chenue (si maxime, chenue; ça veut dire qui est marqué par l'age. pas perdre une occasion de s'instruire comme je dis souvent coeur. bisou! wink2

    alors je vais vous parler un peu breton et on va voir ce que vous avez dans le ventre les "ventres jaunes" c'est c'jeune homme qui m'l'a dit! et elle a rigolé toute seule. j'vous dis l'mot en patois et si vous savez vous m'y r'dites en français. allez on commence par diger mat! bonjour! on a tous répondu. ça c'est bien! vous êtes pourtant pas d'ici. piiiiii-ra-tes! et elle a rigolé encore avec nous. bon et kenavo? c'est quoi dites voir... au revoir! ah c'est qu'y sont fortiches dans vot'coin m'sieur l'conseiller! et amis, comment on dit? ça va être une surprise si vous savez pas! on savait pas. c'est mignon qu'ça's'dit! hein c'est-y pas mignon? et on a souri. et si j'vous dis soleil? ben.... c'est héol! -tiens c'est amusant c'est le nom du dieu des vents en romain. je suis surpris! enfin on en apprend tous les jours ma foi c'est intéressant! (c'est le conseiller qui parle les gens dans sa tête). bon! et danse? c'est comment dites? c'est korollerezh! faut danser dans la vie! ça approte de la joie! moi j'aime bien ça et si monsieur l'maire il veut bien d'moi j'veux bien danser avec lui. hi hi hi! chanter maintenant? on sait pas trop non plus... kanan! si la cigale elle avait pas chanté tout l'été... mais nous on va chanter tout à l'heure et danser! chut! dites rien au maire c'est une surprise! hi hi hi! (le maire il dit rien et il sourit dans sa barbe. ça promet...) musique encore? vous savez pas? vous savez rien les bressois! on a dit "les bressans m'dame!" c'est pareil qu'est-ce vous m'chantez là! hihihi! lol! cest une marrante la dame c'est super sympa! alors? la musique? c'est....sonerezh! on va en faire d'la musique! c'est toute notre ame ça! et encore un mot....cuisine! ben kusinek? ah ben non! c'est pas ça les comiques! kusinek! m'en vais l'dire à gisèle ça. ça va ben la faire rire! c'est kegin! c'est pas ça hein? et là notre ami yannick il a dit "vous verrez que ces mots on un rapport avec notre veillée bien que soizic ait déjà bien vendu la mèche hein? la vilaine! on avait dit la surprise! enfin nous ne sommes pas fachés et soizic va vous instruire sur d'autres termes et un petit jeu sur les noms de famille va vous faire découvrir encore un peu de notre patois. je vous laisse avec soizic...

    ben alors on dit chez nous qu'la ferme c'est ker c'est comme dans kermaria vous voyez? ça sert à dire où on est. on est à la ferme. y a aussi ploe qui veut dire la paroisse et ça s'dit aussi pli ou encore poul (lol! les gens! même en bretagne j'ai ma poule! siiii! lol!) et lann, c'est un monastère. ça dit les lieux si vous voulez. 

    mait'nant c'est l'jeu! alors par exemple (elle déplie son papier) le bihan, ça veut dire? (bon je vous refais pas toujours on saviat rien! rien!) ça veut dire le petit comme samuel le bihan alors? ça veut dire le petit bihan! ça alors! (frédéric à retrouvé la forme on dirait. on va voir si yoann aussi ça m'étonerait pas! la journée à dormir ça devrait aller là... ) le coant c'est le joli comme vot' directeur là, le yannick. dites donc il vous ont pas mis l'plus moche pour vous instruire (yannick il est devenu tout rouge et nous on l'a charrié un moment et on a dit c'est pas le coant ton nom yannick? ) le coz c'est l'vieux! c'est pour mon mari ça. 90 ans demain! et le treut c'est le maigre. c'est pas vot'cas vous hein jeune homme? (elle parle de frédéric! la bache! il est pas super content mais bon c'est vrai qu'il a un peu de bedaine comme souvent les hommes. hé ben! ça a son franc parler une bretonne! lol!) le guenn c'est le blanc (lol! les gens vous vous souvenez du monsieur qui en boit un le matin pour se donner du courage? oui? non? pas grave...) y a pas un ministre qui s'appelle comme ça des fois? j'crois bien... pennec il a une grosse tête (ouf! l'écrivain qui écrit des trucs sympas c'est pennac...il s'en sort bien celui-là!) pensec c'est celui qu'à d'la fesse, comme moi! hihihi! et après encore il y a le fur c'est le sage du village, et encore queffelec (ah tiens! encore un écrivain qui s'appelle comme ça) c'est la bécasse (lol! j'ai rien dit  les gens...) le guével c'est le jumeau et le hénaff c'est l'ainé! voilà! comme ça vous pourrez rigoler des gens qui ont des noms droles qui se prennent pas pour rien. voilà! j'ai fini moi. bon ben j'vous souhatie une bonne soirée et j'vais r'tourner voir mon homme qui s'languit. hihihi! au revoir m'sieurs dames! et on l'applaudit bien fort car elle nous a appris des trucs et qu'à son age c'est bien de pas  se morfondre et se plaindre et dire tout le temps il me faut un hopital sinon je peux rien faire. bravo madame! 

    après on a un spécialiste local du folklore qui fait partie du comité des fêtes. il nous a parlé des pardons (on savait ce que c'était) et de l'ankou, c'est la mort ici qui est représentée comme une personne. et des instruments de musique d'ici: la bombarde, la clarinette et le biniou à ne pas confondre avec la cornemuse car c'est pas tout à fait pareil. ensuite on a parlé des danses di'ici aussi et on a eu une démonstration de certaines. 

    alors la dérobée d'abord:

    c'est pas mal mais un peu compliqué quand même! et c'est la dérobée de guigamp! juste à coté! moi j'aime bien la danse mais bon faut se rappeler de tous les pas! alors le groupe folklore il a simplifié et on a tous essayé et on s'est bien trompés mais pour finir on a bien rigolé. 

    après on a eu droit à enfin plutot ou rond de saint jean:

    là c'était plus facile et on a un peu pataugé au début et on s'y est bien mis tous!

    et après comme on est dans une région pieuse on a eu drot au sacristain!

     

    on a encore bien rigolé! quels déconneurs ces bretons! lol! 

    bon je vous laisse je vais manger là... à tout à l'heure pour la suite de la vie animé de notre françoise bretonne! 

    bisous les gens! à tout de suite!

    bon! me revoilà! alors bon je disais quoi? oui! on a appris encore une autre danse sympa:

    ha! la contredanse! on a rit encore et on a tous dit "ah ça! on connait! on l'ai déjà tous au moins uen fois dansé! lol! " et on a essayé et ma foi pas si mal non? voilà pour la danse. après on a eu la surprise municipale les gens je vous laisse voir: 

    incroyable! c'est le maire de couaennec et ses adjoints qui ont voulu nous prouver qu'en bretagne on savait aussi s'amuser! c'est très pas raté! merci! on a pouffé de tout notre coeur nous les bressans et c'était si drole que yoann qui aime rien il en pleurait. le maire il est pas comme ça. il aime se détendre lui. un peu comme le notre on dirait. bien raison! la vie est assez triste alors si on déconne pas un peu de temps en temps.. sacrés bretons! c'est pas des tristes on dirait...enfin le chouchen ça aide hein la bretagne? comme la bière chez nous!

    après c'est marie-claire qui s'y est collée. elle nous a parlé du billig (c'est la crépière) et des spécialités bretonnes comme les crèpes dentelles (j'adore! surtout celle au chocolat au lait), des galettes salées et sucrées, du cidre dégusté en bolées, des sardines, du paté, du beurre breton et même du... chouchen! siii! après elle a fait une démonstration de crèpes bretonnes et elle a dit c'est pas dur! c'est juste de la farine de sarrazin et de l'eau et tu touilles et tu touilles avec une pincée de sel et c'est bon! hop! sur la crépière et après tu fous une p'tite lichouille de caramel qui s'fait tout seul en mettant du sucre dessus et tu plies et voilà l'travail! avec du cidre je te dis rien tu goutes! tu goutes! et aussi un peu d'chouchen pour faire descendre et t'es d'jà la moitié d'un breton! on a bien ri et on a gouté! la crèpe, le cidre et le chouchen et ma foi on était bien gais! déjà avant... après encore yannick qui buvait du petit lait il a précisé que les menhirs ne doivent pas être confondus avec les dolmens car c'est pas pareil. le menhir il est dressé tout droit tout seul c'est une pierre longue et le dolmen c'est une table de pierre qui est une sépulture ou un lieu de culte ça dépend on sait pas bien et on s'en fout! à la votre! lol! et là on s'est regardés avec l'équipe et on compris qu'on a merdé parce qu'on a confudu mais on a mêm pas été tristes parce que bon tant pis! vive le chichoun! vive le cidre! olé! et là on a entendu vaguement le maire et le comité des fêtes qui ont remercié pour les sous et après on s'est tous assis pour écouter un joli conte breton. sur les korrigans; c'est des sortes de gnomes ou de lutins . ce sont des esprits prenant l'apparence de nains. ils peuvent être gentils ou méchants suivant comme on les traite et sont à l'origine de la nuit d'halloween parait-il. et donc un conteur du groupe folklore est venu s'asseoir près de nous et nous à conté le conte des korrigans. le voici:

    A Riantec, il y avait autrefois une veuve qui avait un fils. Tous deux vivaient pauvrement, et ils étaient obligés de tirer la charrue à tour de rôle parce qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour acheter une paire de boeufs. Néanmoins, la veuve tirait parti de tout ce qu'elle pouvait et sa cabane était tenue très proprement. On ne tarissait pas d'éloges sur elle, dans le pays, et on aurait bien voulu qu'elle se tirât d'affaire. Malheureusement, les temps étaient rudes alors, et personne ne pouvait les aider autrement qu'en leur donnant parfois du pain et quelques galettes de blé noir. Cela n'empêchait pas le fils d'être un beau garçon courageux au travail.

    Or, une nuit, la veuve eut un songe : elle se vit dans une grande forêt à la poursuite d'un attelage tiré par deux boeufs blancs et noirs. Au bout d'une course épuisante, elle parvenait enfin à rattraper l'attelage et elle le ramenait à la maison. Elle fut très impressionnée par ce rêve, et, le matin, elle dit à son fils :

    - Allons à la foire d'Hennebont pour y chercher une paire de boeufs.

    - Mais, ma mère, répondit le fils, nous n'avons pas le moindre argent !

    - Cela ne fait rien, dit-elle, je sais que j'en trouverai.

    Ils partirent donc pour la foire d'Hennebont. Ils marchaient d'un pas rapide et, à la croisée de trois chemins, ils virent un petit homme sortir de dessous la terre et venir vers eux.

    - Où allez-vous comme cela ? demanda le petit homme.

    - À la foire, à Hennebont, répondit le fils, pour acheter une paire de boeufs. Mais nous n'avons pas d'argent pour payer.

    - Si vous descendez avec moi dans ce trou, dit le petit homme, et si vous savez vous comporter comme il faut, je vous garantis que vous ne manquerez de rien.

    Ils suivirent le petit homme et s'engagèrent dans un trou, au milieu d'un buisson. Le trou leur paraissait bien trop petit pour eux, mais quand ils descendirent, ils ne sentirent aucun gêne. Ils furent alors saisis d'étonnement, car ils se trouvaient dans une grande maison remplie d'enfants qui n'étaient pas plus grands qu'un sabot de bois. C'étaient tous des korrigans. On leur dit que le père était très malade et sur le point de mourir, mais que s'ils connaissaient quelque remède, ils en seraient récompensés largement. La veuve réfléchit et demanda qu'on allât lui chercher des herbes. Les korrigans sortirent et revinrent peu après, apportant ce que la femme avait demandé. Alors elle confectionna des tisanes et les fit boire au malade. Celui-ci commença à se sentir mieux.

    - Si vous sauvez mon mari, leur dit la mère des korrigans, vous ne manquerez jamais plus de rien.

    Ils restèrent là trois jours et trois nuits à soigner le père des korrigans, mais ils ne trouvaient pas le temps long et s'imaginaient être là seulement depuis trois heures. Le père des korrigans fut bientôt guéri. Il dit à la veuve et à son fils :

    - Venez avec mon épouse et moi-même. Nous vous donnerons une maison et tout ce qu'il faut pour bien y vivre.

    Ils arrivèrent à un grand bois dont les arbres n'avaient pas été élagués depuis bien longtemps. Le korrigan se dirigea vers une grosse pierre que, malgré sa petite taille, il souleva sans difficulté. Il y avait là un trou, très profond, mais très étroit, comme celui que la veuve et son fils avaient emprunté pour aller chez les korrigans. Le petit homme leur demanda d'y pénétrer.

    Ils descendirent et furent bien étonnés de ce qu'ils voyaient : il y avait là une grande maison, avec de beaux meubles et de la vaisselle abondante, et de bons lits avec des couvertures. Par la fenêtre, on voyait une prairie bien verte, avec des vaches et des boeufs qui paissaient.

    - Tout cela est à vous, dit le père des korrigans. Vous mérité puisque vous m'avez sauvé la vie. Mais je dois vous avertir qu'un grave danger vous menace. Dans huit jours, quelqu'un viendra ici. C'est mon père. Il est vieux et très méchant. Il viendra ici pour vous effrayer et tenter de vous chasser. Si vous refusez de partir, il vous tuera après avoir prononcé contre vous toutes sortes de malédictions. Mais je vais vous dire ce qu'il faut faire. Quand vous l'entendrez arriver, que la mère se place au pied du lit tandis que le fils se cachera dessous. Mon père aura un énorme couteau et un revolver à sept coups, mais quand il tirera, jetez-vous par terre et il ne pourra vous atteindre. Il essaiera alors de vous tuer avec son couteau et c'est alors que votre fils

    interviendra. Mais, je vous l'assure, s'il vous attrape, il vous tuera.

     

    La huitième nuit, la mère et le fils entendirent un grand bruit et commencèrent à trembler. Ils virent le vieux korrigan qui tempêtait et jurait.

    - Ah ! criait-il, je vous vois et vous êtes à moi !

    Il les pousuivait l'un et l'autre. La mère se plaça au pied du lit tandis que le fils se cachait dessous. Il tira sept coups de revolver, mais la veuve s'était jetée par terre et elle ne fut pas atteinte. Alors, le vieux korrigan brandit son couteau, qui était presque aussi grand que lui-même, et se précipita vers la pauvre femme. Mais, à ce moment, le fils sortit de dessous le lit et lui coupa la tête. Alors, à ce même moment, arrivèrent des korrigans en grand nombre, ils étaient sûrement plus d'une centaine. Ils riaient et dansaient de joie en répétant :

    - Que s'est-il donc passé ici ? Que de plaisir nous allons avoir ! Il est mort, le barbare, le cruel qui nous tyrannisait ! Nous allons faire la fête. Nous danserons et nous planterons un arbre en signe de notre liberté.

    Et les korrigans manifestaient bruyamment leur joie. Quant à la veuve et son fils, ils vécurent tranquillement dans la maison que leur avaient donnée les korrigans, et ils ne manquèrent jamais de rien.

    et voilà! on a applaudi bien sur mais on commençait à avoir les yeux qui se fermaient un peu alors on s'est tous dit bonne nuit et on a remercié chaleureusement les bretons bien contents de leur soirée et aussi et surtout yannick qui avait un petit coup dans le nez et qui a embrassé le maire comme une mariée et les conseillers avec tout son coeur. ah la la! pas tous les jours je chouchen hein yannick? on a bien besoin de toi! lol! allez bonnez soirée. moi je vais me coucher. nat et moi on est super contentes parce que vraiment on oublie tout et on s'amuse bien en bretagne! finalement on a eu raison de venir et même elle elle le pense et même notre douce vanessa qui rigole toute seule avec son verre et qui est toute contente de sa soirée aussi. faut qu'on fasse gaffe nous! heureusement qu'on conduit pas! ça soule vite le chouchen quand il fait chaud comme ça! allez bonne soirée à veu tou. c'est bernard du boulot qui disait ça. ça veut dire bonne soirée à tous. moi je vous dis ça et au dodo françoise! siiii!

    bon, voilà pour ce soir. on va les laisser tous ronfler en paix. je vous bisouille les gens et ma foi deamin je fais ce que je peux les gens. on a quoi au programme? on a sorite à guigamp et lannion. j'ai presque rien de prêt! bon on verra bien. bisous à vous tous et à demain!

     


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